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Un nouvel accord triennal Val'hor a été signé le 18 mars 2018.

La seule façon ouverte aux professionnels de contester cet accord car vous le trouvez déséquilibré et faisant la part belle à la grande distribution ou à la transmission florale, est de soutenir l'acte d'opposition à l'extension de cet accord, mais il y a urgence.

Depuis plusieurs années nous fustigeons les excès de la filière (Val'hor et convention collective, notamment) ainsi que les activités illégales. Ces deux axes d'actions tendent à supprimer ou limiter la concurrence déloyale des entreprises qui ne s'acquittent pas de la contribution Val'hor et autres obligations fiscales et sociales liées à l'activité même de fleuriste (Grande distribution par exemple) ou concurrence de particuliers notamment à l'occasion du 1^er mai.

A juste titre les fleuristes professionnels se plaignent de cette concurrence déloyale et nous les accompagnons lorsque cela est nécessaire.

Ce 4 avril 2017, notre attention a été attirée par l'annonce d'un fleuriste professionnel qui, sur Le bon coin propose de vendre sans restriction

Depuis plusieurs années nous dénonçons les conditions dans lesquelles les fleuristes doivent s'acquitter d'une contribution financière auprès de Valhor sans que l'utilisation des fonds des fonds récoltés soit réellement justifiée et sans visibilité aucune des actions menées.

Aujourd'hui, et sans que cela constitue le moindre reniement de notre part quant aux critiques formulées, Val'hor a enfin mis en place un dispositif par lequel les professionnels peuvent percevoir la réalité des actions menées. A condition de justifier du paiement de la contribution, ces mêmes professionnels peuvent avoir accès à un ensemble d'outils pour valoriser leur entreprise.

Comme chaque année à cette période revient le sujet de la vente de muguet à la sauvette. De longue date le SYNAPSES a dénoncé les conditions de concurrence déloyale auxquelles sont confrontés les fleuristes du fait de ventes de muguet à la sauvette par des partticuliers ou associations qui ne respectent pas les conditions de tolérance édictées par l'administration et, disons-le du peu de scrupule de certains producteurs ou grossistes qui vendent des volumes importants, souvent en espèces, à des personnes qu'elles ne devraient pas servir.

C'est la raison pour laquelle nous nous félicitions que, ainsi que l'y autorise la loi, Jean-Claude Bouchet, maire de Cavaillon et député du Vaucluse à pris un arrêté municipal tendant à interdire la vente de muguet sur le domaine public de la commune.

Malgré une attitude de facade très ferme, Val'hor semble mettre de l'eau dans son vin, répondant en cela à une critique que nous avons formulée.

Tout d'abord les fleuristes qui ne se sont pas acquitté de leur "cotisation 2015" sont appelés, par voie d'huissier, à régulariser leur situation sans frais

Enfin, plusieurs fleuristes nous ont fait savoir qu'ils avaient reçu par voie postale la feuille le liaison Val'hor info n° 12, ce à quoi nombreux avez vous été à vous interroger car il s'agit d'une première. Sans doute faut-il y voir une réponse à une critique majeure que nous avions formulée au Président de Val'hor lors d'une réunion qui s'était tenue le 12 novembre 2014, lorsque nous critiquions, notamment le manque de communication ainsi que le manque de transparence quant à l'utilisation de fonds de l'association.

Nous venons de prendre connaissance de la publicité d'une enseigne réputée pour son low-cost plutôt que par son savoir faire en matière de fleuristerie.

Cette campagne publicitaire met en évidence, si besoin était, les arguments dont nous nous prévalons depuis longtemps, à savoir que de nombreux acteurs (grande distribution, magasins spécialisés en d'autres domaines, etc.) parasitent les activités des fleuristes,

Depuis plusieurs semaines nous sommes sollicités par des employeurs et des salariés au sujet des conditions d'application de la Convention collective fleuristes, vente et services des animaux familiers.

Bien entendu, les questions posées ne sont pas identiques mais sont porteuses de risques pour les chefs d'entreprises.

Concernant les questions posées par les chefs d'entreprises on notera :

Nous avons reçu, le 6 août 2015, un courrier signé du Chef de cabinet du Premier ministre, par lequel nous sommes informés que le chef du Gouvernement a demandé au Ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt d'étudier nos réserves relatives à la demande d'extension de l'accord Valh'or et surtout notre proposition de renégociation de l'accord.