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Représentativité FNFF

Dans une lettre ouverte récemment publiée sur son site, Robert Farcy tire le signal d'alarme quant à la survie de la fédération qu'il préside depuis plus de 10 ans. Le nom du fichier est précisément celui qui a été donné par la FNFF.

fnff-en-danger-de-mort.pdf fnff-en-danger-de-mort.pdf

Dans ce document la fédération s'aperçoit qu'elle n'est pas en phase avec sa base alors que, contre toute évidence, nous avions fait état de cela il y a bien longtemps, lorsque nous siégions dans les instances de la négociation collective, pour le compte d'une autre organisation patronale.

Les bonnes questions à se poser sont de savoir la raison de cette rupture.

  • Pour quelles raisons la FNFF a-t-elle signé un accord collectif permettant de collecter plus de 400.000 euros par an auprès des fleuristes ?
  • Pour quelles raisons la FNFF a-t-elle été en pointe pour qu'un accord de prévoyance frais de santé soit conclu dans des conditions hâtives et peu favorables aux entreprises et à leurs salariés ?
  • Pour quelles raisons le FNFF a-t-elle signé l'accord interprofessionnel Val'hor dans des conditions aussi défavorables aux intérêts des artisans fleuristes, par rapport à certains autres acteurs de l'inter-profession ?

Nous avons des éléments de réponses.

  • Par l'intermédiaire de l'ADPFA (Association pour le développement du paritarisme des fleuristes et animaliers), une partie des fonds collectés par Klésia est reversée, directement à la FNFF, par une somme supérieure à 200.000 €, dernier chiffres 2010 en notre possession. Il en avait été ainsi depuis 2002 ;
  • Toujours par l'intermédiaire de l'ADPFA, des abonnements à la revue Fleurs de France sont financés à hauteur de 90.000 €, afin que les numéros de cette revue soient distribués auprès des fleuristes employeurs de main d'oeuvre ;
  • Les postes d'administrateurs auprès des institutions de retraite et de prévoyance sont indemnisés, permettant la prise en charge de nombreux déplacements et de frais d'hébergement et de restauration ;
  • Il entre dans les attributions de Val'hor de communiquer dans la presse professionnelle et grand public afin de relancer la consommation des végétaux d'ornement. Or, la revue Fleurs de France a été jusqu'à 2012 (et peut être l'est elle encore), le seul titre de la presse professionnelle à bénéficier de ces subsides ;
  • Par des personnes proches de la négociation collective, nous savons que la fédération est extrêmement critiquée par des fleuristes, au sujet du régime frais de santé institué début 2013.
Il est paradoxal de la FNFF ait cru devra s'opposer à notre représentativité alors qu'elle avoue aujourd'hui ne pas l'être. Or, la représentativité peut être soit le fait d'une enquête diligentée par le ministère chargé du travail, soit d'une reconnaissance mutuelle. Notre constance à y prétendre a sans doute ébranlé les certitudes de la fédération qui, dans le cadre d'un recours de notre part, n'aurait sans doute pas pû justifier de éléments lui conférant cette prétendue représentativité.
 
Le ministère n'ayant toujours pas officiellement statué sur notre demande, nous venons de la réitérer.
 
Comme le montrent nos différentes prises de positions, nous entendons associer les fleuristes aux mesures qui les concernent.
 
Pour être l'acteur de votre avenir, apportez votre pierre à l'édifice collectif et rejoignez les adhérents du SYNAPSES.
 
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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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